"La majorité des conflits que nous réglons sont d’ordre foncier. Ces différends menacent directement la cohésion sociale dans nos sous-préfectures", a affirmé M. Amani, également secrétaire technique de la commission, en ouverture de cette session dédiée à l’état de la solidarité et de la cohésion sociale dans la Nawa.
Il a souligné que ces conflits fonciers représentent 90 % des cas traités par la commission régionale, une situation qui, selon lui, fragilise le tissu social local.
M. Amani a félicité les membres de la commission pour leur travail, tout en les exhortant à intensifier leurs efforts en matière de prévention et de vigilance. "Il est crucial d’anticiper, surtout à l’approche des échéances électorales, période souvent propice à des turbulences. Chaque membre de la commission doit être un lanceur d’alerte précoce pour éviter que la situation ne dégénère", a-t-il prévenu.
Le secrétaire général de la préfecture, Konan Kouadio Ambroise, représentant le préfet de région et président de la commission, a lui aussi insisté sur la nécessité d’une implication totale des membres.
"Le mécanisme d’alerte précoce doit fonctionner à 100 % pour prévenir tout désordre dans la région", a-t-il déclaré, appelant à une vigilance accrue face aux tensions potentielles.
Cette réunion intervient dans un contexte où les conflits fonciers continuent de poser de sérieux défis à la cohésion sociale dans plusieurs régions du pays, et particulièrement dans la Nawa, riche en terres agricoles, souvent au cœur de ces différends.
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