Les participants ont été éclairés grâce à un document présenté à l’aide d’un vidéoprojecteur par un agent de la direction régionale de la cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Amiral Dally.
M. Dally a souligné que la commission régionale de l’OSCS, en tant qu’organe de veille, ne doit pas attendre des événements conjoncturels, mais doit assurer une surveillance quotidienne. Un mécanisme d’alerte précoce a été mis en place pour observer ce qui se passe dans les communautés chaque jour, afin de détecter tous les signaux ou incidents susceptibles de nuire à la cohésion sociale et à la promotion de la solidarité.
Ce mécanisme collecte quotidiennement des données et les rapporte à l’observatoire, ce qui permet de rédiger des rapports. Ces rapports sont ensuite utilisés pour formuler des recommandations et engager des actions préventives contre les conflits, ou pour mieux gérer ceux qui ont éclaté, et pour encourager une meilleure expression de la solidarité de l’État.
Amiral Dally a également souligné que la cohésion sociale n’est pas uniquement l’affaire d’un ministère, ni seulement celle du préfet de région ou de la commission régionale. C’est un engagement commun, une volonté collective de tous les acteurs, qui doivent comprendre que la paix est précieuse pour chacun. C’est elle qui garantit le développement durable, et le développement durable permet à chacun d’atteindre le bonheur.
Cette activité a eu lieu à l’occasion de la première réunion de cette commission, présidée par le préfet de région, Jeannette Okoma et animée par le directeur régional de la cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté du Moronou, Mougnin Keïta.
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