Selon Frederic Gorē-Bi, le formateur du jour au compte du REPPRELCI, il s’agit de sensibiliser les populations et les producteurs de contenus en ligne sur les sanctions qu’ils encourent dans la diffusion d’informations fausses.
"Face au boom du numérique et des smartphones, nous sommes venus sensibiliser la population pour éviter qu’elles colportent de fausses informations et participent à l’incitation à la haine, à la désinformation en ligne. Des méfaits sanctionnés par des peines d’emprisonnement", a-t-il indiqué.
Continuant sur sa lancée, le formateur du réseau des professionnels de la presse en ligne (REPPRELCI), a insisté sur les peines encourues autant par celui qui diffuse que celui qui se fait le relais de la fausse l’information, en cas de manquements au droit.
"Si vous relayez une information, vous avez la même peine que celui qui l’a diffusé. Internet n’est pas une zone sans droit. Il est régulé par l’Etat de Côte d’Ivoire et ces lois sont valables, à la fois, en ligne comme dans la vraie vie" a-t-il révélé.
"Il ne faut pas croire que tout ce qui est dit sur le net est vrai. Il ne faut pas se faire le relais des discours de haine, ne pas faire de la cyber intimidation, entre autres", a-t-il averti.
Des rencontres avec des jeunes, des responsables administratifs, des leaders d’opinion et lors de la séance de fitness tenue au Village de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de Bondoukou, ont permis de porter ce message.
Cette initiative est financée par l’Union européenne avec le concours de l’Agence française de développement (AFD) et Impact. Elle vise les localités d’Abengourou, Bouaké, Bondoukou, Daloa, Gagnoa, Korhogo, Man, San Pedro, Yamoussoukro et Abidjan.
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