Cette arrestation a été rendue possible grâce à la coopération entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), la Direction de la police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF), et avec l’assistance de EAGLE-Côte d’Ivoire.
Les suspects, retranchés à Gabiadji dans le Bas-Sassandra s’apprêtaient à vendre leur butin lorsqu’ils ont été appréhendés. Parmi eux figure un ancien militaire. Les défenses d’ivoire saisies sont présumées provenir du braconnage dans le parc national de Taï, où seulement environ 300 éléphants subsistent.
Selon le directeur de la zone sud-ouest de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), colonel Diarrassouba Abdoulaye, les défenses saisies sont celles d’un éléphant adulte mâle bien identifié dans leurs fichiers.
Les quatre individus ont été arrêtés, le 04 mars pour détention, circulation et commercialisation illégales de produits fauniques, et ont été placés en garde à vue à San-Pedro avant d’être déférés au Pôle pénal économique et financier à Abidjan.
S’ils sont reconnus coupables, ils encourent une peine de prison pouvant aller de deux à 12 mois, assortie d’une amende de 3000 à 300 000 FCFA, conformément à la loi relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.
En Côte d’Ivoire, le nombre d’éléphants a diminué de moitié en 30 ans, passant de plus de 1139 individus dans 26 habitats à seulement environ 300, selon un rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la nature publié en 2016.
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