Selon le spécialiste genre du PDDIVS, Moïse Kouamé, ce comité composé de 20 membres et présidé par le préfet du département, Mme Gnaléga Ruth Anne-Marie Brou, aura pour mission d’enregistrer et de traiter les plaintes des populations, ou de les transmettre aux services compétents pour une prise en charge appropriée.
Il a également insisté sur la nécessité d’inclure davantage de femmes dans les effectifs des entreprises chargées des travaux. Il a encouragé la mairie et le service emploi-jeune à mettre à disposition une base de données des jeunes et des femmes en quête d’emploi afin de favoriser leur recrutement.
Le préfet a souligné que ces projets, bien que bénéfiques, peuvent avoir des impacts sur les populations, d’où l’importance de ce mécanisme de gestion des plaintes.
« Ce projet permettra à notre commune d’accélérer son développement. Cependant, sa mise en œuvre peut comporter des risques affectant certains droits. La mise en place d’un comité de gestion des plaintes est donc essentielle pour garantir un suivi efficace et éviter les conflits », a t-elle dit.
Elle a invité les populations à faire appel au comité en cas de problème, afin de privilégier le dialogue et les recours légaux plutôt que la violence ou les manifestations de protestation.
Le comité se réunira une fois par mois pour examiner les plaintes et proposer des solutions pour le bon déroulement des travaux.
Le projet PDDIVS vise le développement des villes secondaires à travers deux types d’investissements, les investissements à impact rapide, incluant la réhabilitation et l’équipement des centres de santé et des établissements scolaires ainsi que le plan d’investissements prioritaires, qui porte sur des infrastructures plus structurantes et de long terme.
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