Au nombre des principales modifications fiscales, l’on note une taxe journalière de 100 FCFA pour les commerçants ambulants, une taxation progressive des locaux loués en garni (de 1% à 5% selon le taux de remplissage), une révision des droits de stationnement et de séquestre pour les véhicules et le matériel et une taxe de 200 FCFA/m² pour le dépôt temporaire de céréales, d’anacarde, de café et de cacao.

D’autres ajustements fiscaux concernant l’urbanisme et l’enlèvement des déchets, le secteur funéraire, avec une augmentation des frais d’inhumation et d’exhumation, ainsi que la création d’une redevance pour la remise en état des voies d’accès aux carrières, ont été également évoqués.

Le maire Souleymane Koné a annoncé cette révision des taxes pour renforcer les finances locales, en présence de Germain N’zi, sous-préfet de Vouéboufla, représentant le préfet du département, ainsi que des directeurs et chefs de services, des chefs traditionnels et religieux, et des responsables d’associations féminines et de jeunesse.

Le premier magistrat de la cité du Zaouli a exhorté les opérateurs économiques et la population à se conformer à ces nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur immédiatement, sous peine de sanctions prévues en cas de non-respect.

Selon lui, ces réformes visent à assainir et optimiser l’occupation des espaces dédiés au commerce et au stockage des produits agricoles, tout en garantissant une meilleure organisation de l’espace public.

Le sous-préfet de Vouéboufla, Germain n’Zi, a salué ces efforts visant à renforcer l’autonomie financière de la commune, tout encourageant le conseil municipal à tenir leurs engagements, notamment l’installation prochaine des deux feux tricolores promis, afin d’améliorer la sécurité routière à Zuénoula.