Il a obtenu un score qualité de 76 % attribué par l'équipe-cadre du District sanitaire, après l'évaluation des prestations fournies aux patients.
Les critères d'évaluation ont pris en compte l'hygiène, la sécurité, l'environnement, les consultations curatives, les consultations prénatales, les consultations post-natales, les accouchements, la nutrition, la vaccination, la planification familiale, le paludisme, la pharmacie, etc. Gbémazo maintient ainsi le cap de l'excellence, après avoir été classé 1er à la troisième évaluation trimestrielle et 10ème à la deuxième évaluation 2022.
Le médecin-chef, Dr Noël Yao, a bien des ambitions pour l'année 2023. Sur sa feuille de route, on note l'augmentation de la couverture vaccinale à 95 % (tous antigènes confondus), la réduction de l'incidence du paludisme simple chez les populations vulnérables (femmes enceintes et enfants de 1 à 5 ans), le dépistage massif des cas de malnutrition et leur prise en charge, la réduction du taux d'abandon global des consultations prénatales et la réalisation de tous les accouchements de l'aire sanitaire au centre de santé de Gbémazo.
Pour l'exécution optimale de cette feuille de route, Dr Yao a des besoins en ressources humaines, notamment l'affectation d'une seconde sage-femme et d'un second médecin. Quant aux besoins matériels, ils se résument en l'équipement informatique (ordinateurs et imprimantes) et en l'approvisionnement en matériels biomédicaux. Il y a aussi la nécessité de la construction d'un préau pour la vaccination, d'une fosse à placenta et d'une fosse à brûlage.
"Nous nous réjouissons de cette performance qui est le résultat de l'engagement fort apprécié du personnel médical et de l'implication des cadres dans la sensibilisation ", indique Bakary Sanogo, Secrétaire Exécutif de la mutuelle de développement de la localité.
La présidente de l'association des femmes, Mawa Sanogo, entend contribuer au maintient de l'élan de progrès. "Nous allons maintenir la dynamique de fréquentation du centre, et surtout dire à mes filles et sœurs de continuer d'emmener les enfants à l'hôpital pour les consultations et les vaccinations. Tout comme de ne plus prendre les risques énormes liés aux accouchements à domicile", précise-t-elle.
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