Pierre N’Gou Dimba a d’abord, rappelé que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la dynamique de l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle depuis 2014, par l’adoption de la loi portant protection contre le risque maladie (CMU).

"Cet engagement a été reflété dans  le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 et le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) de la même période, qui vise  l’accroissement de l’accessibilité d’une offre de soins de qualité, le renforcement de l’accessibilité physique avec la construction des Etablissements sanitaires de premiers contacts, la promotion  des soins de proximité y compris en communauté, le développement des Pôles Régionaux d’Excellence de Santé (PRES)  dotés  de services essentiels nécessaires, intégrant  tous les niveaux de la pyramide sanitaire, innovation qui permet  une  prise en charge complète  et holistique des populations", a-t-il développé.

Selon, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, "l’engagement des autorités ivoiriennes au plus haut niveau en faveur de la Couverture Sanitaire Universelle a donné des résultats probants entre 2018 et 2022".

Cet engagement se traduit notamment, "par l’adoption de la loi portant orientation de la politique de santé publique ; la sécurisation de la vaccination des enfants ; la gratuité ciblée en faveur des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans, et l’élargissement du panier de soins de la CMU, depuis 2022 intégrant le diabète et l’hypertension artérielle, dans le cadre du programme social du Gouvernement", a-t-il ajouté avant de révéler "qu’à ce jour, environ 5,2 millions de personnes, soit plus de 17% de la population sont couvertes contre seulement 6% en 2016. Le Gouvernement projette d’atteindre 35% de la population couverte en 2025".

Il faut noter que l’instauration de la Couverture Sanitaire Universelle à l’horizon 2030, reste le principal objectif que tous les pays se sont fixés avec l’adoption, en 2015, des Objectifs de Développement Durable (ODD).