Renforcement des capacités des acteurs de la plateforme de coordination sur le Paquet Minimum des Activités (PMA) des FRANCS

Publié le 8 oct. 2024 à 15:00 Modifié le 8 oct. 2024 à 16:14

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Le Secrétariat Exécutif du Conseil National pour la Nutrition, l’Alimentation et le développement de la Petite Enfance (SE-CONNAPE) a organisé du 30 septembre au 05 octobre 2024, la formation des acteurs de la plateforme de coordination sur le Paquet Minimum des Activités (PMA) des FRANCS. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet Santé Nutrition et Développement de la Petite Enfance (PSNDPE) et vise à corriger les erreurs constatées lors de l’exécution des précédents projets.

"La mise en œuvre du Projet Santé Nutrition et Développement de la Petite Enfance (PSNDPE) a connu des difficultés", a reconnu d’emblée Docteur Cissé Moustapha, Secrétaire exécutif du Conseil National pour la Nutrition, l’Alimentation et le développement de la Petite Enfance lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

"C’est dans le but d’éviter certainement que les mêmes problèmes surgissent, nous avons voulu mettre une stratégie en place, pour ne pas répéter les erreurs de l’ancien projet", a-t-il précisé.

Continuant sur sa lancée, Docteur Cissé Moustapha a expliqué les raisons de la tenue de cet atelier. "Il nous est revenu que certains ministères n’étaient pas assez impliqué sur le terrain", a-t-il révélé avant d’ajouter qu’au regard de toutes les personnalités présentes, "qu’on puisse sincèrement intégrer l’approche méthodologique qui sera adoptée par les formateurs issus des différents ministères".

"Nous attendons que vous nous produisiez quelque chose de concret que nous allons présenter à nos autorités pour leur dire qu’elles n’ont pas eu tort de contracter un prêt auprès de la Banque mondiale sur 10 ans", a-t-il lancé à l’endroit des participants et des formateurs de l’atelier avant de les inviter "à s’impliquer pour que les débats soient francs, sincères et ouverts et que les formateurs s’y mettent davantage".

Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire reste confrontée au triple fardeau de la malnutrition avec la sous-nutrition, la surnutrition et les carences en micronutriments.

Face aux effets néfastes qu’elle a sur le développement du capital humain, le Gouvernement ivoirien a fait de la lutte contre la malnutrition une priorité nationale.

Afin de résoudre cette problématique multisectorielle, le Gouvernement a adopté le 12 juin 2024, un nouveau Plan National Multisectoriel de Nutrition (PNMN) 2024-2027 qui dans la continuité du PNMN 2016-2020 ambitionne de "garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal en vue d’améliorer son bien-être et soutenir durablement une croissance inclusive et le développement du pays".

Ce plan est le fruit d’un processus participatif et inclusif impliquant les structures membres du CONNAPE.