"Nous encourageons les jeunes à se faire dépister car ce qui m’a sauvé c’est le dépistage. C’est parce que j’ai fait le dépistage que j’ai su mon statut et que j’ai commencé à prendre soin de moi. Dès qu’on vous teste positif, on vous met sous traitement donc les solutions existent. , a exhorté M. Guéi. "Et quand vous prenez correctement votre traitement, le VIH ne devient plus une fatalité. Ce qui m’a sauvé, c’est le dépistage. Aujourd’hui, le traitement permet de rendre le virus indétectable et intransmissible. Cela ne veut pas dire que le virus a complètement disparu de votre organisme, quoique ne constituant plus un danger", .

Pour Fulbert Guéi, les efforts coordonnés de RIPlus et des partenaires nationaux et internationaux visent à garantir que les personnes vivant avec le VIH bénéficient non seulement d’un accès universel aux soins, mais aussi du respect de leurs droits fondamentaux.

"Si nous voulons que le Sida ne soit plus une menace de santé publique en Côte d’Ivoire, nous devons travailler main dans la main, en accélérant le dépistage, en renforçant la prise en charge et surtout en luttant contre la stigmatisation", a-t-il ajouté

RIPlus, aux côtés du Programme national de lutte contre le sida (PNLS) et avec le soutien de partenaires comme l’ONU-Sida, a mis en œuvre des initiatives novatrices, notamment un programme de jeunes leaders formés pour sensibiliser leurs pairs sur la réalité du VIH aujourd’hui.

Ces actions visent à changer les perceptions et à encourager le dépistage, condition essentielle pour atteindre les objectifs des “3×95” d’ici 2025 : dépister 95 % des personnes vivantes avec le VIH, traiter 95 % des dépistés et supprimer la charge virale chez 95 % des personnes traitées.

Diagnostiqué séropositif en 1993 lors d’un don de sang, M. Guéi a surmonté les défis liés au VIH grâce à un suivi médical rigoureux et incarne aujourd’hui un message d’espoir. Inspecteur pédagogique, il illustre que vivre avec le VIH n’empêche pas une carrière accomplie ni une vie épanouie.