La Caisse nationale d’assurance santé (CNAS) du Tchad s’imprègne de l’expérience ivoirienne en matière de couverture maladie

Publié le 26 juil. 2024 à 14:25 Modifié le 26 juil. 2024 à 14:30

  • La Caisse nationale d’assurance santé (CNAS) du Tchad s’imprègne de l’expérience ivoirienne en matière de couverture maladie

Une délégation de la Caisse nationale d’assurances santé (CNAS) du Tchad a rendu visite à son homologue ivoirien de la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM), le mercredi 24 juillet 2024, à Abidjan. En présence de Me Adama Kamara, ministre de l’Emploi et de la protection sociale, il s’agissait pour eux de s’imprégner de l’expérience ivoirienne en matière de couverture maladie. La rencontre s’est tenue au cabinet ministériel au Plateau.

Conduisant la délégation tchadienne, Abdelsam Hammad Djamous, directeur général adjoint de la CNAS, a félicité la Côte d’Ivoire pour la concrétisation de ce projet, dans lequel le Tchad s’est engagé en 2020, pour mieux faire aux besoins de couverture santé dans le pays.

« Le gouvernement tchadien, dans sa politique du bien-être de la population, a décidé d’offrir des soins de santé de qualité et à moindre coût sans aucune forme de discrimination en créant la CNAS. Mais, il était important pour nous de se rapprocher de nos devanciers, afin de bénéficier de leur expertise », a fait savoir Abdelsam Hammad Djamous.

Il n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance au ministre Adama Kamara pour les conseils précieux destinés au bon fonctionnement du projet au Tchad.

A son tour, le ministre de l’Emploi et de la protection sociale a présenté à ses hôtes tchadiens tout le processus de la Couverture Maladie Universelle (CMU), mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire, depuis la phase d’enrôlement jusqu’à la prise en charge des assurés.

Il a profité de l’occasion pour les inviter, à une meilleure structuration des différentes prestations de la CNAS et à la création d’une loi visant à réguler cette caisse assurantielle.

« Le système que la Côte d’Ivoire a mis en place se heurte à des habitudes et des réticences variées. Il est crucial d’obtenir le soutien politique, sans lequel le système pourrait rencontrer des difficultés », a-t-il conseillé.

En outre, Me Adama Kamara a rappelé que la CMU est désormais une condition obligatoire pour obtenir certains documents administratifs et scolaires, ainsi que pour passer un concours de la fonction publique.

« L’enrôlement à la CMU est gratuit. L’Etat prend en charge 70%, et l’assuré doit régler 30% des frais », a-t-il conclu.

Lors de cette rencontre, on pouvait noter la présence de Karim Bamba, directeur général de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM).