Le Fonsti exhorte les chercheurs à s'investir dans la lutte contre la propagation de la variole du singe en Côte d'Ivoire

Publié le 29 sept. 2024 à 12:40

  • Le Fonsti exhorte les chercheurs à s'investir dans la lutte contre la propagation de la variole du singe en Côte d'Ivoire

Le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI) a exhorté les chercheurs à s’engager dans la lutte contre la variole du singe. Lors de sa tribune le petit-déjeuner de l’innovation, sous le thème « La variole du singe : Enjeux de santé publique et défis sociétaux en Côte d’Ivoire », le secrétaire général Yaya Sangaré, a souligné l’importance d’un renforcement de capacités et d’une mobilisation locale pour faire face à cette menace sanitaire. C’était le 24 septembre 2024 dernier.

« Le FONSTI est tant que fournisseur de solutions par la recherche et l’innovation, souhaite aider à la promotion des actions concrètes, basées sur les données probantes et adaptées aux réalités locales, pour endiguer la propagation de la variole du singe et renforcer la résilience de nos systèmes de santé », a fait savoir Yaya Sangaré.

Selon lui, pour freiner la propagation de la maladie, les gouvernements africains doivent mettre en place une coordination, pour renforcer la collaboration des acteurs et des experts en santé. Il a aussi rappelé la nécessité d’une réponse scientifique adaptée aux réalités ivoiriennes. « Il est crucial de stimuler la recherche locale et de développer des stratégies de prévention fondées sur le savoir endogène », a-t-il précisé.

Yaya Sangaré, secrétaire général du FONSTI
Yaya Sangaré, secrétaire général du FONSTI

Cette rencontre d’échange a été également marquée par deux communications prononcées par le Pr Isaac Tiémbré, spécialiste en santé publique à l’INHP de Treichville, sur le thème "Epidémiologie et prévention du Mpox en Côte d’Ivoire" et le Pr Sarah Kourouma, dermatologue au CHU de Treichville, sur la thématique "Manifestations dermatologiques du Mpox : les signes qui doivent attirer l’attention".

Ensemble, ils ont assuré qu’en dépit des 62 cas confirmés en Côte d’Ivoire dont un décès depuis le 24 juillet jusqu’au 21 septembre 2024, cette maladie est sous contrôle car la riposte a été prompte.

Les professeurs Isaac Tiémbré et Sarah Kourouma
Les professeurs Isaac Tiémbré et Sarah Kourouma

Toutefois, ils ont appelé à la vigilance et exhorté les populations à se rendre à l’hôpital en cas de symptômes de cette maladie.

Pour rappel, la variole du singe est une maladie infectieuse et contagieuse transmise soit par des petits rongeurs infectés, soit de façon interhumaine, selon les scientifiques. Les signes sont, entre autres, une éruption cutanée, des boutons liquidiens, la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de gorge, des céphalées, la fatigue générale, etc.