Ahoussou-Kouadio qui a aussi invité son hôte à la rentrée parlementaire du Sénat, le 12 avril 2023 à Yamoussoukro, a précisé que le chronogramme de sa visite en Iran sera déterminé après cet événement.
« J’ai reçu l’Ambassadeur d’Iran en Côte d’Ivoire. Nous envisageons donc de tisser des relations avec le parlement iranien », a dit M.Ahoussou-Kouadio. Il a précisé que tous ces partenariats en cours visent à contribuer au bien-être des populations ivoiriennes, appelant les jeunes à faire confiance au président de la République (Alassane Ouattara) pour leur avenir.
« L’Iran a une expérience en matière d’éducation, certains jeunes Ivoiriens bénéficient de la bourse du gouvernement iranien pour aller étudier la médecine, dans le domaine du pétrole. C’est toute cette dynamique qui sera renforcée », a confié le président du Sénat. Il a dit sa fierté pour la Côte d’Ivoire d’apprendre auprès de ce pays qui est très avancé dans le domaine technologique et médical.
Le diplomate iranien s’est félicité de cette rencontre qui a permis de faire la revue des relations entre les deux pays. « Nous avons évoqué les relations anciennes entre les deux pays ainsi que les relations économiques et les perspectives », a expliqué Amir Hossein Nikbin, souhaitant que cette coopération soit renforcée davantage dans tous les domaines.
Les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et l’Iran datent du 04 septembre 1975. Elles ont évolué en dent de scie avec deux ruptures en 1980 et 1986 et rétablies avec la réouverture de l’ambassade d’Iran puis celle de la Côte d’Ivoire en Iran en 2001. Ces relations se caractérisent par de nombreux échanges commerciaux entre les deux pays et des échanges de délégations officielles afin de consolider cette coopération.
Mais d’autres défis importants restent à relever pour booster la coopération entre les deux pays qui demeure encore très faible, au regard de leurs potentialités économiques et culturelles de part et d’autre.
La Côte d’Ivoire bénéficie depuis 2004 d’une ligne de crédit offerte par le gouvernement iranien. Cette dotation a été revue à la hausse passant de 90 millions de dollars à près de 120 millions de dollars, ce qui permet d’accroitre les marges de manœuvre des hommes d’affaires des deux pays, invités à diversifier les banques susceptibles de les mettre en affaire.
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