Au total 28 équipementiers et structures locales ont mis en place un cadre légal d’action, la plateforme des équipementiers locaux du secteur coton-anacarde, à l’occasion d’une assemblée générale constitutive organisée vendredi 14 janvier 2022 à Yamoussoukro.
Cet instrument va leur permettre d’aller au-delà "de la fabrication des pièces mécaniques des équipements et de leur remplacement ou de la simple maintenance", pour maintenant "fabriquer entièrement ces équipements sur le territoire ivoirien", a expliqué le président du comité de pilotage de l’AG, Pangni Paul.
Cette ambition cadre avec la volonté affichée du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, de mettre désormais le cap sur l’industrialisation de la Côte d’Ivoire.
Les équipementiers sont des personnes morales ou physiques qui ont la capacité de fabriquer des pièces mécaniques, des équipements ou encore donnent des prestations de services industrielles.
Certes, certains parmi eux ont pris de l’avance et fabriquent déjà des équipements mais "l’intérêt aujourd’hui, c’est d’intéresser tous ces équipementiers à aller vers la fabrication de ces équipements pour ensuite pouvoir faire ce qu’ils ont l’habitude de faire, fabriquer les pièces et faire la maintenance", a souligné Paul Pangni.
La Côte d’Ivoire commercialise à ce jour, 965 000 tonnes d’anacarde, selon la base de données actualisées du Conseil du coton et de l’anacarde.
Pour son directeur général, Dr Coulibaly Adama, le pays a franchi le million de tonnes car une partie des produits traverse frauduleusement les frontières. "Il faut donc que nous envisagions de transformer pour garder ici le maximum de valeurs de cette filière", a-t-il dit, pour encourager la naissance de la plateforme des équipementiers locaux.
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