Une consultation générale sur l’évaluation des systèmes alimentaires s’ouvre le 11 mars à Abidjan

Publié le 4 mars 2022 à 10:31 Modifié le 21 sept. 2022 à 02:38

  • Une consultation générale sur l’évaluation des systèmes alimentaires s’ouvre le 11 mars à Abidjan

La restitution de l’évaluation des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire fera l’objet d’un important atelier le 11 mars 2022 à Abidjan. Cette évaluation sollicitée par le Gouvernement ivoirien a bénéficié dans sa mise en œuvre, de l’appui financier de l’Union Européenne (UE), de l’assistance technique de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

La restitution de l’évaluation des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire fera l’objet d’un important atelier le 11 mars 2022 à Abidjan. Cette évaluation sollicitée par le Gouvernement ivoirien a bénéficié dans sa mise en œuvre, de l’appui financier de l’Union Européenne (UE), de l’assistance technique de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

 

L’objectif de cette évaluation est d’identifier les principales contraintes des systèmes alimentaires et de mettre en lumière les points d’accès pour des politiques innovatrices et des investissements clés en vue de leur transformation durable en Côte d’Ivoire. Les équipes-pays, dirigées par le gouvernement et appuyées par les délégations de l’UE, les représentants de la FAO et du CIRAD sont en charge de ce processus.

 

L’étude montre que les systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire ne parviennent pas à nourrir sainement toutes les populations et à garantir un mode de vie convenable pour l’ensemble des acteurs tout en préservant l’environnement et les ressources naturelles.

 

Ces systèmes sont confrontés à plusieurs défis sur les plans alimentaire, nutritionnel, démographique, foncier mais aussi sur les plans de l’autosuffisance, de l’innovation technologique, de la préservation de la biodiversité et de l’adaptation aux changements climatiques.

 

Globalement, il y aurait suffisamment de nourriture pour permettre d’éviter la double charge de l’obésité et de la malnutrition. Cependant, les inégalités sociales et les déséquilibres économiques et territoriaux sont tels que les systèmes alimentaires ne génèrent pas des revenus répartis équitablement pour tous les acteurs, en particulier les petits producteurs, qui se retrouvent piégés dans un cercle vicieux de précarité et de pauvreté croissant.

 

Le processus de l’analyse du système alimentaire, qui s’est déroulé en Côte d’Ivoire, s’est articulé en deux étapes. En premier lieu, la définition du cadre général du système alimentaire a été établie. Ensuite, les données-clés relatives à ce système ont été identifiées.

 

La troisième étape, qui aura lieu lors de l’atelier de restitution, se focalisera sur une consultation générale de l’ensemble des acteurs des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire en vue de la prise en compte des problèmes auxquels ils sont confrontés et de trouver les solutions appropriées.

 

Les résultats de la consultation enrichiront la feuille de route de la Côte d’Ivoire qui a été présentée dans le cadre du Sommet mondial des systèmes alimentaires initié par le Secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, en septembre 2021 à New York.