En effet, "journalism trust initiative" de Reporter sans frontières (JTI/RSF) a mis un référentiel international qui peut servir aux entreprises de presse afin de garantir la qualité de leurs productions et contenus. Le but donc de cet échange entre les organismes d’accréditation est porter sur une meilleure appropriation du référentiel JTI/RSF ainsi que les modalités d’audit des certificateurs et les perspectives de développement du nombre de certificateurs accrédités.
Notons que la certification selon le référentiel JTI/RSF garantir l’identité et la transparence ; le professionnalisme et la responsabilité des structures de presse. Il met l’accent sur l’éthique et la fiabilité de l’information aussi, la JTI a pour but d’appuyer la prise de décision factuel grâce à une information fiable.
"Nous sommes réuni ici pour parler de la fiabilité des informations dans la presse comme vous le savez avec l’émergence des réseaux sociaux, les consommateurs, les décideurs politiques s’interrogent sur les fakenews", a déclaré Marcel Gbaguidi, représentant résident en Côte d’Ivoire, Directeur général du SOAC et par ailleurs président de la coopération en accréditation de la Cedeao (Ecoras).
"Dans ce sens, il y a une initiative dénommée un journalisme de confiance en anglais ‘’journalism trust initative’’ qui a mis en place une norme qu’un média peut développer pour démontrer que les informations qu’il va proposer sont fiables", a-t-il ajouté.
"Nous travaillons de sorte qu’on puisse comprendre l’importance pour un média d’aller vers la qualité parce que c’est la vie de tous les citoyens qui dépend du travail de qualité des médias, d’où la nécessité de se tourner vers la certification de la norme JTI/RSF qui garantit ceci" a indiqué pour sa part, l’expert, directeur régional Afrique du JTI/RSF, Marc Aboflan au cours de cet atelier qui réuni six organismes d’accréditation de la zone Uemoa dont le NIGERIA NATIONAL ACCREDITATION SYSTEM (NiNAS), le GHANA NATIONAL ACCREDITATION SERVICE (GhaNAS) et le SYSTEME OUEST AFRICAIN D’ACCREDITATION (SOAC).
Rappelons que Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Règlement N°3/2010/CM/UEMOA du Conseil des Ministres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie dans l'UEMOA.
Les travaux ayant permis sa création et son opérationnalité ont été développés dans le cadre de trois Programme Qualité (2001-2005 / 2007-2012 / 2014-2019) des Commissions de l’UEMOA et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), exécutés par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financés par l’Union européenne.
L’objectif était, à l’instar des autres régions et Etats, de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires opérant dans l’espace UEMOA.
In fine, le SOAC a été conçu comme : Instrument communautaire d’aide à la protection des consommateurs ouest africains ; Passeport pour l’accès des produits et services ouest africains aux marchés nationaux, régionaux et internationaux. La Côte d’Ivoire a été retenue, après appel à candidature ouvert à l’ensemble des États membres de l’UEMOA, pour abriter le siège.
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