"Il n'y a aucune raison pour que le passage à la télévision numérique ne soit pas effectif pas dans ce pays. Nous disposons des fonds nécessaires, mais nous n'avons pas fait grand-chose pour y parvenir", a déclaré le ministre Mohammed Idris.
Il a promis une accélération du passage à la télévision numérique lors d'une réunion avec les membres de la commission sénatoriale de l'information et de l'orientation nationale qui s’est tenue le 23 novembre 2023 à Abuja, capitale politique du Nigeria.
En effet, le Nigeria a depuis 2015, lancé son passage à la télévision numérique sans y parvenir.
Une situation qui semble agacé le nouveau ministre de l’information. "Nous ne pouvons pas nous permettre de rester à la traîne avec l'analogique", a-t-il affirmé.
Selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), 15 pays africains ont déjà achevé leurs migrations. Pourtant, le Nigeria qui dispose d’un des marchés de l’audiovisuel les plus développés du continent n’en fait pas partie.
Le sénateur Sunday Katung a déclaré qu'il était nécessaire que le Sénat enquête sur les raisons pour lesquelles le pays n'avait pas encore migré vers la télévision numérique.
Le précédent ministre de l’information avait également demandé, lors de sa passation de service, une accélération de la migration vers la télévision numérique. Pourtant, en 2021, il avait lui-même annoncé l’accélération de la migration. « Avec 30 millions de dollars dépensés, plus d'excuses pour les retards dans notre projet de migration », avait-il déclaré.
Plus de 2 ans après la date initialement prévue pour l’arrêt des signaux analogiques à Lagos, le Nigeria ne semble pas avoir fait de progrès sur la migration.
Ecrit avec l'Agence Ecofin.
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