Cette étude, en partenariat avec l’Institut de sondage Opinion Way, a porté sur "La maturité des PME ivoiriennes en matière de cybersécurité à la loupe".
Elle met en exergue, un manque de connaissances et de sensibilisation des PME ivoiriennes, vis-à-vis des enjeux de cybersécurité.
Selon l’entreprise, le développement de la connectivité et des infrastructures de réseau a été fulgurant en Afrique. Entre 2021 et 2022, le nombre d’Africains ayant accès à internet a augmenté de 7% pour atteindre le chiffre des 40% d’internautes.
Cependant, cette augmentation rapide n'a pas été suivie d’une performance en matière de cybersécurité.
La distance de croissance entre le développement des infrastructures, les usages numériques et la compréhension des enjeux cyber, fait peser une menace importante sur la souveraineté stratégique et économique des États du continent.
Toujours selon Kaspersky, en Afrique francophone subsaharienne, des incidents de cybersécurité ont été détectés dans 56 % des entreprises de plus de 500 personnes, 33% des entreprises employant entre 100 à 500 personnes, et 25 % des entreprises de moins de 100 personnes, au cours de l’année 2021.
« 81% des entreprises n’ont jamais donné ou reçu de formation en cybersécurité, 66% des répondants estiment que la cybersécurité n’est jamais abordée lors des comités de direction et 24% gèrent la question de cybersécurité seuls, sans faire appel à des professionnels externes », a révélé Noémie Minster, responsable communication de Kaspersky Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une Stratégie Nationale de Cybersécurité de 2021 à 2025, comprenant la création d’une Agence Nationale de la Cybersécurité. Elle a pour objectif de prévenir les attaques dont elle en a été victime entre 2018 et 2021, qui l’ont conduit à de grandes pertes économiques.
« Nous avons des solutions que nous pouvons déployer purement en local sans avoir besoin d’un service cloud pour assurer le minimum de sécurité, et nous avons aussi la méthodologie qui permet d’assurer la sécurité d’un site de façon autonome. Nous pouvons aussi sécuriser des machines qui ne sont pas censées avoir une connectivité internet », affirme Pascal Naudin, Responsable Kaspersky des zones Nord, Ouest et Centre de l’Afrique.
Il a profité de l’occasion rassurer les auditeurs sur les défis liés à la mauvaise qualité d’Internet, d’où les coupures d’électricité, qui, selon lui, ne constituent pas un frein pour la réussite de ce projet.
Fondée en 1997, Kaspersky, offre un large portefeuille de solutions de sécurité comprenant la protection avancée des terminaux ainsi que des solutions et services de sécurité dédiés, afin de lutter contre les menaces digitales sophistiquées et en constante évolution.
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