Au cœur de ces propositions figure la construction d’un écosystème numérique basé sur des compétences locales. L’objectif est de limiter la fuite des talents en valorisant les entrepreneurs digitaux et les femmes. La mise en place de formations et la reconversion des professionnels du secteur public sont jugées essentielles.

Autre priorité : doter le continent d’infrastructures numériques de pointe, telles que des centres de données et des supercalculateurs, pour garantir une souveraineté technologique. Cette ambition passe également par la domiciliation locale des données et la création de cadres de gouvernance adaptés aux réalités africaines.

L’événement a par ailleurs mis en lumière la nécessité de promouvoir une recherche appliquée en IA et de renforcer les politiques de cybersécurité. Sensibiliser dirigeants et utilisateurs aux risques numériques et adopter une réglementation africaine sur l’IA sont des impératifs.

Enfin, les ATDA ont souligné l’importance des partenariats internationaux pour accélérer les transferts de technologie, tout en encourageant la diversité et l’inclusion dans ce secteur stratégique.

Ces dix leviers représentent une feuille de route ambitieuse pour faire de l’Afrique un leader de la transition numérique mondiale, en alignant développement technologique et croissance durable.

Pour rappel, en novembre 2023, la Banque mondiale avait accordé un financement destiné à améliorer l’accès à Internet en Afrique de l’Ouest, dans le but de renforcer la concurrence, de créer des emplois et de réduire les inégalités numériques dans la région.