« Nous devons accélérer le développement de l’économie numérique en tant que secteur transversal d’impulsion de la dynamique économique et de création d’emplois. Ainsi, des efforts importants devront être faits dans ce domaine, pour accélérer la transformation digitale de l’économie ivoirienne », a dit le ministre, lors de son allocution d’ouverture.

Selon lui, ce souhait traduit la vision du Président de la République de Côte d’Ivoire, qui est de mettre en exergue l’importance de l’économie numérique, pour le développement des économies africaines.

Par ailleurs, il n’a pas manqué de rappeler que l’Intelligence artificielle offre des opportunités pour la transformation numérique de nos pays africains. C’est un puissant outil d’aide à la prise de décision, à la maintenance prédictive dans les industries, à la facilitation du diagnostic en matière de santé, etc. Il précise aussi, qu’elle incarne l’espoir, l’innovation et le progrès.

A l’en croire, le gouvernement considère à un très grand niveau la nécessité d’assurer une bonne protection des systèmes d’information, dans un monde où nos vies, nos entreprises, nos infrastructures critiques dépendent chaque jour un peu plus du numérique et « assurer la protection de nos systèmes informatiques est une nécessité vitale », a-t-il déclaré.

Pour le ministre, la coopération internationale est essentielle pour faire face efficacement, cyber-menaces n’ayant plus de frontière. « Nous croyons qu’ensemble, par un dialogue éclairé et une vision d'avenir, nous tracerons la voie vers un cyberespace plus sûr et une intelligence artificielle digne de ce nom, au service de l'humain », a-t-il conclu.

Franck Kié, commissaire général du CAF, a pour sa part, souligné l'importance cruciale de la sécurité numérique dans un environnement de plus en plus connecté en Afrique.

Selon lui, l'intelligence artificielle offre une capacité inégalée d'analyser de vastes volumes de données, améliorant ainsi la détection et la gestion des menaces de cybersécurité.

« Notre objectif est de rassembler chaque année des experts en technologies de l'information et de la communication (TIC), des chefs d'entreprise, des entrepreneurs et des professionnels du numérique et de la cybersécurité en Afrique », a-t-il indiqué.

Pour y parvenir, le Cyber Africa Forum entend jouer son rôle de plateforme de référence, en réunissant les acteurs clés pour aborder les stratégies de défense les plus efficaces face à ces nouvelles menaces. « Nous mettrons également l'accent sur la collaboration régionale et internationale, le renforcement des compétences des professionnels de la sécurité, le soutien aux jeunes talents, et la promotion des femmes dans le domaine de la cybersécurité », a-t-il fait savoir.

Durant deux jours, des initiatives visant à répondre aux enjeux du secteur numérique africain, tout en célébrant et en stimulant les compétences de demain, telles que le Cyber Africa Women, le CAF CISO Club, le Hacking Challenge, ou encore l'Executive Cybersecurity Awareness Meeting, vont meubler cette édition.