L’opération a débuté par la fermeture de 500 établissements, dont 300 ont régularisé leur situation. Les autres restent en infraction et s'exposent à une fermeture imminente. Georges Boka Bi Yao rappelle que "la licence d’exercice n’est pas une taxe de plus, mais une obligation imposée par la loi". Il souligne que les exploitants qui n'ont pas répondu aux convocations ou qui n'ont pas encore régularisé leur statut risquent de voir leur établissement fermé.

Le Ministère invite les exploitants concernés à se rendre au Guichet unique du Tourisme, dans les Directions régionales ou à l’Inspection générale pour obtenir leur licence. Selon Georges Boka Bi Yao, Inspecteur général du tourisme, cette démarche est essentielle pour professionnaliser et assainir le secteur.
Après Abidjan, l’opération s’étendra aux autres régions du pays, mobilisant les 13 directions régionales et les 21 départements pour s'assurer du respect de la réglementation.
Le secteur touristique ivoirien a longtemps été confronté à des défis liés à la conformité réglementaire des établissements.

Dans les années 1980, la Côte d'Ivoire était davantage perçue comme une destination d'affaires que comme un lieu de tourisme de loisirs. Cependant, au fil des décennies, le pays a cherché à diversifier son offre touristique. Cette transition a mis en avant la nécessité d'établir des normes et des réglementations pour encadrer les activités touristiques.
Pour renforcer la qualité et la sécurité dans le secteur, le Ministère du Tourisme a initié des campagnes de régularisation. En 2024, une période de régularisation administrative a été lancée, permettant aux établissements de se conformer aux normes en vigueur.

Cette initiative vise à assainir le secteur et à garantir un environnement de qualité pour les touristes et les usagers des loisirs en Côte d'Ivoire. Les établissements concernés ont été invités à régulariser leur situation sous peine de sanctions, y compris la fermeture.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS