Ce communiqué fait suite à la grogne de certains acteurs du port de pêche dont des gestionnaires de boxes (boxeurs), des mareyeurs, des vendeurs au hall de criée et des pêcheurs, n’ayant pas encore leurs titres d’accès de l’année en cours, qui sont invités à payer des laissez-passer journaliers depuis que les contrôles desdits documents ont commencé sur le terrain par les vigiles du port sous la supervision de la gendarmerie du Groupe de sécurité portuaire (GSP).
La direction générale rappelle aux acteurs concernés, qu’elle a diffusé dans une note d’information en date du 20 octobre 2022, par voie d’affichage et par voie électronique (mail), les conditions et les procédures d’obtention des titres d’accès pour l’année 2023, conformément aux exigences des normes nationales et internationales de sureté et de sécurité des zones portuaires.
Selon les procédures en vigueur, dès diffusion de cette note d’information, les différents opérateurs devraient prendre les dispositions nécessaires pour introduire les demandes de renouvellement, afin d’obtenir leurs titres annuels d’accès aux espaces portuaires avant la fin de l’année.
La direction générale informe que, pour ne pas bloquer leurs activités, pour les retardataires et autres cas d’urgence, il est prévu auprès des services habilités, des laissez-passer journaliers aux coûts conformes au barème tarifaire du port.
Selon le président des boxeurs du port de pêche, Sidibé Babère, les acteurs de la pêche ont déposé tardivement leurs dossiers de renouvellement et cela serait à l’origine d’une lenteur dans la délivrance des nouvelles cartes d’accès.
Il juge normal que ces documents soient exigés pour la sécurité des espaces portuaires et des opérateurs qui y interviennent. Toutefois, en attendant l’édiction des nouvelles cartes d’accès, il plaide pour l’allègement de la mesure de paiement de laissez-passer journalier qui leur coûte 1.000F par jour, alors que la carte annuelle d’accès s’obtient à 7.100F.
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