Le ministre Epiphane Zoro s’exprimait à l’ouverture d’un atelier qui se tient en collaboration avec l’agence de coopération Allemande GIZ, les 26 et 27 janvier 2023, à l’attention des points focaux de la plateforme SPACIA. Le but étant de mieux les outiller dans la mise en œuvre de leurs missions.

« En ce qui concerne le bilan, nous pouvons dire que sur la période allant de janvier à décembre 2022, la plateforme a enregistré au total 519 signalements pour un préjudice estimé à 52.585.064.478 FCFA », a-t-il déclaré.

La répartition de ces signalements en fonction des secteurs d’activité fait apparaître que 25.43% concernent le secteur défense/sécurité ; 12.91% le secteur urbanisme/construction/habitat ; 9.63% le secteur de l’éducation/formation ; 8.86% le secteur du droit, de la protection et la justice et 6.17% le secteur du transport/logistique.

Ces signalements, a dit le premier responsable de la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, se sont soldés par 81 missions de vérifications entreprises dans diverses localités. Ces missions ont permis d’épingler plus d’une vingtaine de fonctionnaires et agents de l’État.

SPACIA, faut-il le rappeler, a été créée par décret N°2022-264 en date du 13 avril 2022 et a été officiellement mise en opération le 11 juillet 2022 par le Premier Ministre Patrick Achi, à l’occasion de la Journée africaine de Lutte contre la corruption.

Organe de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées, cette cellule revêt d’une importance capitale dans la détection des cas de corruption à travers une plateforme Web (www.spacia.gouv.ci) et un numéro vert gratuit (1345).